Non, les consultations de l’ostéopathe ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. Le praticien est donc libre de fixer ses honoraires.
En revanche, une très large majorité de mutuelles (85% environ, chiffre en constante augmentation) remboursent les actes ostéopathiques.
Après les frais optiques et dentaires, l’ostéopathie est devenue un enjeu pour les mutuelles, car la demande en ostéopathie de la part des assurés est de plus en plus pressante.
En outre, les mutuelles ont bien compris que l’ostéopathie permettait une prise en charge préventive, diminuant ainsi le coût global de traitement des patients.
Pour etre remboursé par votre mutuelle, il faut tout d’abord vous assurer que l’ostéopathie soit prise en charge, ensuite il vous suffit d’envoyer la note d’honoraires délivrée par votre ostéopathe en y renseignant correctement votre numéro de sécurité sociale ainsi que votre numéro de mutuelle.
Selon Arreté du 25 Janvier 2011, publié au Journal Officiel, ISOstéo est habilité à délivrer le titre d’ostéopathe de niveau 1 au RNCP.
Le RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) recense les professions en France et les classifie dans le but de permettre aux professionnels de situer :
La classification comporte 5 catégories, la plus élevée étant le niveau 1.
Depuis février 2011, le Diplôme ISOstéo est reconnu niveau 1 au RNCP. Cette reconnaissance a un effet rétroactif sur les promotions 2009 et 2010. Cela signifie que le diplôme délivré par ISOstéo est professionnellement reconnu au même niveau que les diplômes d’ingénieurs ou d’écoles de commerce par exemple.
Il est classique de dire que cette reconnaissance confère au diplôme le niveau bac + 5 ou Master 2.
A une époque où lorsque l’on parle du métier d’ostéopathe, l’on parle souvent de nombre et de concurrence, cet avantage décisif positionne les anciens diplômés ISOstéo en tête des ostéopathes, en termes de qualité de formation. Elle leur permet de se situer dans la même catégorie salariale que les médecins, ce qui n’était pas du tout le cas jusqu’à présent. Elle contribue aussi à la valorisation de la profession d’ostéopathe en qualifiant officiellement le niveau de responsabilité et de connaissances.
Cette qualification apporte concrètement 3 types d’avantages à ses titulaires :
L’ostéopathie anglosaxonne est essentiellement ostéo-articulaire : elle s’exerce sur le squelette et les articulations.
L’ostéopathie française est beaucoup plus complète. Elle intervient en effet dans les domaines ostéo-articulaire certes, mais aussi crânio-sacré (lien entre le crâne et le sacrum) et viscérale (actions spécifiques sur les viscères).
Cette spécificité permet à l’ostéopathe français un très vaste champ d’exercice, et lui confère une reconnaissance indiscutable à l’international.
L’ostéopathe intervient en complément de la médecine allopathique. L’ostéopathe est amené à demander des clichés radiologiques ou des analyses médicales pour poser son diagnostic. L’ostéopathe intervient de plus en plus en complément de la médecine traditionnelle, tant dans les hôpitaux, que dans les structures d’accueil médicalisées ou dans les équipes pluridisciplinaires de santé au travail.
Le thérapeute de première intention est celui que le patient consulte directement, sans prescription médicale. Le thérapeute de première intention a donc une lourde responsabilité : celle de son diagnostic, qu’il doit être à même de mener sans erreur, de façon à assurer la sécurité de son patient.
Seules 5 types de praticiens bénéficient en France de ce statut de thérapeute de première intention : le médecin généraliste, l’ophtalmologiste, le gynécologue, le dentiste et l’ostéopathe.
Le kinésithérapeute n’est pas un thérapeute de première intention, il agit dans le cadre d’une prescription médicale qui encadre son action.
L’ostéopathie et l’étiopathie ont pour seule différence leur lieu d’origine. L’étiopathie est une discipline qui est enseignée en Suisse, alors qu’en France nous parlons d’ostéopathie.
Dans les deux cas, il s’agit d’une approche globale du corps, d’une thérapie axée sur la recherche de la cause du dysfonctionnement, dans laquelle le seul outil du thérapeute est la main.
La chiropraxie est en revanche un exercice différent de l’ostéopathie. Le point commun est que les 2 techniques utilisent exclusivement des pratiques manuelles. Cependant, on peut distinguer 2 types de différences entre les 2 techniques :
1- La chiropraxie s’exerce uniquement dans le domaine articulaire, là où l’ostéopathie intervient dans les domaines ostéo-articulaire certes, mais aussi crânio-sacré (lien entre le crâne et le sacrum) et viscérale (actions spécifiques sur les viscères).
Les champs d’application de l’ostéopathie sont de ce fait plus vastes : Système orthopédique (Entorse, tendinites, lumbago, etc.), Séquelles de traumatismes (Accidents de voiture, fractures, etc.), Système digestif (Hernie hiatale, troubles digestifs, etc.), Système génito-urinaire (Douleurs gynécologiques, suivi de grossesse), Système O.R.L(Sinusite, migraines, asthme, etc.), Système cardio-vasculaire (Troubles circulatoires, hémorroïdes), Système neurologique (Sciatique, cruralgie, etc.)
2- Les modes d’exercice des 2 pratiques sont sensiblement différents. En effet, la chiropraxie utilise des manœuvres à bras de levier court (action près du point d’impact visé), ce qui implique une certaine force physique pour le thérapeute, et des manœuvres de « craquement » pour le patient. A contrario, l’ostéopathie utilise des manœuvres à bras de levier long (action portée plus loin du point d’impact visé), ce qui ne nécessite aucune force physique particulière de la part du thérapeute, mais en revanche une grande précision dans le geste, et permet au patient de bénéficier de manœuvres non douloureuses et sans « craquement ».
Il existe plusieurs types d’hernies : la hernie hiatale ou diaphragmatique, la hernie inguinale, la hernie ombilicale, la hernie de la ligne blanche ou incisionnelle, la hernie discale et la hernie paraœsophagienne.
Une hernie peut être découverte suite à une douleur, un trouble ou une gêne :
Si aucun symptôme n’est détecté, il est possible de la découvrir suite à un examen médical ou dans le cas de complications. Le médecin examine alors attentivement le patient pour chercher les signes cliniques.
Si vous souffrez d’un mal aux lombaires ou lumbago ou lombalgie, une consultation s’avère nécessaire en cas de :